J’ai plus de 24h dans ma journée! La loi d’Eisenhower
La loi d’Einsehower ou l’urgent prime sur l’important
Il n’est pas rare de laisser tomber ce que nous sommes occupés à faire, au profit d’une chose urgente. Et dans certains cas, c’est heureux! Rien à changer, donc, si cela ne nous pose pas de problème. Il peut aussi arriver que tout devienne urgent et que l’on saute d’une urgence à l’autre. L’ennui, dans ce cas, c’est que nous commençons à créer nous-même les urgences et alimenter ce cycle. Par exemple, à force d’avoir reporté notre apprentissage d’une langue étrangère au profit de choses urgentes, nous nous retrouvons au pied du mur face à une possibilité de promotion qui exige la réussite d’un examen dans cette langue. Ou encore nous avons reporté à plusieurs reprises la discussion avec un collaborateur et finalement, celui-ci s’en va. Et nous devons en urgence trouver un remplaçant.
Que faire? On ne contrôle quand même pas les urgences!
Une idée est de prendre du recul et de se rendre compte de quelles activités nous occupent. Les trier en indiquant à côté de chacune : U pour Urgent et u pour peu urgent, I pour Important et i pour peu important. Sur cette base, nous avons quatre catégories et il s’agit de réagir de manière différenciée:
- oser éliminer ce qui n’est ni Important ni Urgent: les « iu » vont à la poubelle!
- déléguer ce qui est Urgent et non important, si possible à des personnes pour lesquelles c’est Important (c’est plus motivant pour elles)
- planifier des étapes intermédiaires pour ce qui est Important et pas urgent, afin que cela ne devienne pas urgent
- exécuter de suite ce qui est Important et Urgent
La loi d’Einsehower ou l’urgent prime sur l’important => renverser la vapeur!